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"Là! c'est de la Musique" édition 2021 DAFNÉ KRITHARAS

Plateaux "Prix des Musiques d'Ici" - Les femmes à l'honneur.

Le jeudi 15 juillet pour le troisième et dernier concert de ce cycle où les femmes sont à l'honneur, Là! c'est de la Musique aura le plaisir d'accueillir Dafné Kritharas dans l'espace cour du Collège Joseph Vernet à Avignon.


Née en 1992 d’un père grec et d’une mère française, Dafné Kritharas puise son inspiration dans les répertoires grecs (chants métissés de la Mer Egée, rebétiko, ces chants apparus dans les années 1920, à la suite de l'échange des populations prévu par le traité de Lausanne à la fin du conflit gréco-turque -la Grande catastrophe- et popularisés par les prostituées des quartiers mal famés d’Athènes) mais aussi séfarades d’Asie Mineure et répertoires de tout l’empire ottoman. Nourrie de jazz, de folk, d’une subtile note électro et de riches sonorités, portée par des instrumentistes virtuoses et des répertoires multiples, la voix à la fois intimiste, pure et déchirante de Dafné Kritharas insuffle à ses compositions une puissance émotionnelle traduisant bien le blues de l’exil. Son 2ème album, «Varka» (« la barque ») devrait sortir en 2021. Les trois premiers singles de cette œuvre, disponibles sur les plateformes, ont su déjà trouver leur public dont une forte audience de mélomanes turcs. Elle se produit principalement en quintet avec Paul Barreyre (guitare-chant), Camille El Bacha (piano-claviers), Matthias Courbaud (contrebasse) et Milàn Tabak (batterie).

« Je suis issue d’une double culture, de mère française et de père grec. J’ai grandi en région parisienne mais je possède aussi cette culture grecque que ma mère a tenu à me transmettre suite au décès de mon père quand j’avais 2 ans. Chaque été et printemps, j’ai été bercée par les chants des îles. Ces musiques, marquées par les thèmes de la Mer et de l’exil, ont fini par faire partie de moi. La musique que je chante réunit aujourd’hui des musiciens iraniens, arméniens, kurdes, grecs, azéris, albanais et français, tous rencontrés à Paris. A travers un répertoire qui brasse les peuples de l’empire ottoman, j’essaye de montrer les convergences des musiques, les mélodies et les émotions que nous partageons, et quand nous les chantons ensemble, c’est une forme de résistance au nationalisme. »

© Chloe Kritharas Devienne





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